
La deuxième bonne nouvelle est que le jeu est manifestement plus beau que ses concurrents (Xbox360 et PS3), et fait taire les rumeurs lancées par les détracteurs de la Wii U. L’impression de vitesse est proprement hallucinante. Les «cut scenes» d’avant courses sont un régal pour les yeux.
La première prise en main des bolides se révèlera difficile, surtout pour ceux qui commencentla série à cet opus. La conduite, 100% arcade, est délicate, et les crashs sont omniprésents lorsdes premiers tours de roues! Avec du temps, on commence à maîtriser les bolides, qui ont tous un comportement différent. Dommage qu’il n’y a que deux vues disponibles (dans, et derrière la voiture). Il faudra d’ailleurs beaucoup de patience pour semer la police plus déterminée que jamais. Les forces de l’ordre feront tout pour vous arrêter, et restent toujours vigilantes même lors de vos phases d’exploration. Dans le chapitre bonne trouvaille, on trouve «l’easy drive». L’easy drive est un menu qui permet de faire plein de manipulations «in game» : changer de véhicules, de courses, customiser son véhicule etc. Ce menu rapide ajoute du confort à votre conduite, en évitant de passer par des menus fastidieux. «Autolog» est toujours de la partie vous suggérant des défis et courses contre vos amis.

Petite parenthèse pour parler de l’ambiance sonore, si les bruitages des moteurs ne sont pas impressionnants, on ne peut qu’être satisfait par la bande originale du jeu! On y retrouve plusieurs groupes connus dont Muse, The Who, The Chemical Brothers, Calvin Harris, Icona Pop, Greenday, The Prodigy, Skrillex ... etc ce qui donne un mix électro-rock d’une grande qualité.

Citons également, l’IA de vos adversaires, qui s’adapte à votre niveau: impossible de semer vos concurrents dans une course classique, ceux-là même qui vous attendent quand vous êtes derrière eux (effet Mario Kart!)Enfin, malgré la liberté de parcourir Fairhaven,le théâtre des événements, il vous arrivera très facilement de vous perdre.
Qu’apporte la version Wii U? Comme nous l’avons dit précédemment la mouture Nintendo est la plus belle, avec des textures plus fines.
Comme souvent dans les portages nous avons le droit aux options communes comme l’Off TV et la fonction Miiverse. Par contre, la version Wii U inclus le DLC "Ultimate Speed", contenu téléchargeable payant dans les autres versions qui apporte des nouveaux véhicules et courses, ce qui augmente de quelques heures ladurée de vie solo du soft.
Mis en avant par l’éditeur, le mode «copilote» permet à un deuxième joueur d’aider ou pas leconducteur principal en changeant les paramètres d’heure (jour ou nuit) de circulation de police, par exemple. Cette option est sympathique mais est plutôt anecdotique, surtout qu’on peut l’utiliser seul.
Les Plus
+ L’impression de vitesse saisissante
+ Le multi plaisant et original
+ DLC ultimate speed inclus, durée de vie honorable
+ La bande son entraînante
Les Moins
– IA décevante
– La gestion des Respawn et Take dawn
Graphismes 18/20
La différence entre les versions PS3 et Xbox360 fait vraiment plaisir à voir, lestextures, surtout au sol sont plus fines. Mine de rien, on se retrouve devant un des plus beauxjeux de la Wii U.
Jouabilité 14/20
Compliquée au démarrage, la maîtrise de vos bolides vous demandera de l’entraînement.
Durée de vie 17/20
Pour le solo comptez entre 10 et 15 heures selon votre niveau, cela peutparaître court, mais ces heures seront bien remplies! Le mutli prendra le relai pour étoffer ladurée de vie du soft.
Bande son 17/20
Si les bruitages ne vous surprendront pas, les musiques, par contre, conviennent parfaitement pour ce genre de soft (mélange de rock et musique électro).
Scénario -/20
Inexistant! A contrario du premier Most Wanted, nous n’avons pas droit à unscénario avec des protagonistes. Ici les courses s’enchaînent, on se doit tout simplement d’êtrele meilleur.
Verdict
Need for Speed Most Wanted sur Wii U est loin d’être un portage bâclé, Criteriona mis tout son savoir-faire emprunté à Burnout, pour nous concocter un jeu d’arcade nerveux et très plaisant. Le jeu s’impose comme la référence faute de concurrence.