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3DS

Kid Icarus: Uprising

Développeur : Project Sora | Éditeur : Nintendo | Genre : Tir/Action
Sortie :🇪🇺 23/03/2012🇺🇸 23/03/2012🇯🇵 22/03/2012 | Multijoueur : 6 joueurs en local, 6 joueurs en ligne
Par milesedgeworth51, le dimanche 16 mars 2014 à 21:55

Il y a un peu plus de 25 ans, un héros du nom de Pit naissait ; sur Famicom en 1986 puis en 1987 sur NES, il faisait tourner en bourrique ses adversaires dans le jeu nommé sobrement « Kid Icarus », connu principalement pour son extrême difficulté. Une suite a été achevée en 1991 sur Game Boy avec Kid Icarus: Of Myths and Monsters et puis plus rien. Enfin, presque : avec l’arrivée sur Wii de Super Smash Bros. Brawl en 2008, Pit a fait une apparition en tant que combattant, mais hormis ça, aucun jeu de la série n’avait été annoncé. Il faudra attendre l’E3 2010 afin de voir une bande-annonce d’un futur jeu de la licence. Sorti finalement en mars 2012, Kid Icarus: Uprising aura tout de même subi un report, puisqu’initialement, le projet aurait du être présent au lancement de la Nintendo 3DS… Ceci dit, cela a été bénéfique au jeu, puisque vous allez le lire, Kid Icarus: Uprising est très bon.

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Le retour de Médusa

Dans le Kid Icarus original, après avoir eu tant de mal à vous sortir de situations très délicates, vous vous retrouviez nez à nez avec l’ennemi ultime, Médusa, dans un affrontement final plus difficile que jamais… Après avoir passé un quart de siècle à chercher une vengeance à faire goûter à Pit, Médusa (qui, vous l’aurez deviné, est une référence à Méduse, personnage mythologique grec qui transforme chaque individu en pierre si son regard croise celui d’un autre) revient plus maléfique que jamais ; si elle s’attaquait auparavant au monde des dieux, elle s’occupe désormais des humains, en les entraînant dans une guerre déséquilibrée contre les forces du Mal. Et c’est pourquoi notre héros angélique fait son retour : entre clins d’œil au premier jeu (avec le retour de certains monstres tels Thanatos ou Hydra) et humour désopilant, il doit faire régner la paix sur Terre . Cependant, tout n’est pas simple puisque les monstres se sont appropriés non seulement la terre ferme, mais également les airs…

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I believe I can fly…

C’est pourquoi le jeu est découpé en deux phases : une sur terre, l’autre dans le ciel. Dans chaque épisode, le découpage est fait de telle sorte qu’une phase aérienne précède une phase terrestre. Et qui dit deux phases, dit deux façons de jouer.
En effet, la jouabilité entre les terrains est radicalement différente : dans les airs, rien de plus simple car vous n’avez pas grand-chose à faire, à vrai dire. La caméra avance toute seule, ce qui permet au joueur de penser que Pit vole tout seul (ceci, dit, il est amusant de remarquer que notre héros ne peut pas voler, malgré ses ailes : Palutena est obligée effectivement de l’aider en lui conférant des pouvoirs de vol temporaires) : par conséquent, pour déplacer Pit, le joueur utilise le pad circulaire, pour tirer il suffit d’appuyer sur une gâchette (il est préférable pour les droitiers d’utiliser « L+Pad Circulaire » à la main gauche pour avoir la main droite de libre) et pour viser, le stylet est votre arme ! Au premier abord, cela peut paraître déroutant, mais la prise en main est rapide.
Cependant, les difficultés commencent lorsque Pit est sur terre. En effet, déplacer l’ange est délicat lors des premières heures de jeu puisqu’il faut manier beaucoup plus de facteurs que dans les airs. Le pad circulaire sert toujours à déplacer Pit (tandis qu’avant, c’était un déplacement sur un plan seulement, lors des phases terrestres, tous les plans sont à prendre en compte…) mais l’utilisation du stylet a pris de l’importance : bien qu’étant utile à nouveau pour viser les ennemis, l’écran tactile fait guise désormais de caméra. Il faut donc faire preuve d’une dextérité importante afin de manier parfaitement le héros (d’un point de vue personnel, le jeu en multijoueur a été d’une grande aide, puisque le fait de devoir bouger constamment a permis un apprentissage du gameplay plus rapide). De plus, il faut noter que des joueurs se sont plaints de crampe car pour ceux possédant une 3DS classique, les bords de la console peuvent appuyer sur les nerfs du centre de la main, et il sera fréquent de lâcher la console afin de ne plus avoir mal : cependant, notons également l’ajout dans la boîte du jeu, d’un socle permettant de poser la console (seulement la 3DS classique) dessus, ce qui reposera vos mains.
Enfin, il faut préciser que les dialogues (fameux par ailleurs) étant en anglais, le jeu possède bien entendu des sous-titres : se trouvant sur l’un des deux écrans de la console, cela est déroutant au début, surtout dans les phases aériennes, puisque comme l’écran défile, il faut gérer Pit, mais en plus de ça, lire les dialogues ; cela est plus tranquille sur terre car vous pouvez prendre votre temps.

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Facile ? Difficile ? A vous de choisir !

La difficile maniabilité dans les premières heures de jeu pourra en repousser plus d’un, mais il faut appuyer sur un critère très intelligent qu’a mis en place Project Sora, développeur du jeu : il s’agit de la variabilité de la difficulté. En général, dans un jeu, on vous propose trois types de difficultés : Facile-Normale-Difficile.
Ici, un système ingénieux a été mis en place : à l’aide de cœurs que vous récupérez lorsque vous tuez un monstre et en fin de niveau, vous pouvez choisir à votre guise la complexité d’un épisode (vous allez remplir le "Chaudron Maléfique" de coeurs, afin de choisir la difficulté). Concrètement, la jauge de difficulté va de 0,1 à 9,0, très utile donc afin de personnaliser au maximum votre niveau de jeu ! Vous ne payez aucun cœur si vous vous placez au palier « 2 » qui correspond à un niveau facile (bien qu’à la fin du jeu, même ce palier vous donne du fil à retordre…), mais il faudra payer un certain nombre de cœurs afin d’augmenter la difficulté (le nombre de récompense sera également plus important) tout comme pour en baisser la difficulté (les récompenses seront moins gratifiantes). De plus, plus le niveau est difficile, plus le nombre de monstres est croissant, tout comme leur puissance…
Evidemment, la question qui se pose est de savoir si le palier 9,0 est accessible ; la réponse est oui…si vous gardez vos nerfs, et si vous connaissez par cœur les niveaux. En effet, ne serait-ce que l’épisode 1 du jeu en palier 9,0 est d’une grande difficulté et en venir à bout n’est pas chose aisée. Il est donc peu envisageable de faire le dernier niveau dans ce mode !

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Bâtons, Griffes, Mains… Tout un attirail à votre disposition

Ceci dit, la difficulté du jeu est compensée par d’autres choses et notamment par les armes. Comme il a été dit ci-dessus, plus votre palier de difficulté est grand, plus vos récompenses le sont aussi. Ainsi, les armes récupérées dans un niveau difficile sont beaucoup plus puissantes que celles récupérées dans un niveau plus modeste. Mais avant de parler « technique », il faut se pencher sur les différents types d’armes.
Que vous soyez un bourrin de la première heure ou un fin tacticien, votre stratégie ne sera pas la même. Les armes proposent chacune une spécificité de combat ; au total, neuf types sont recensés : les Lames, très polyvalentes (frappent d’assez loin, et possèdent une force au corps-à-corps et de loin équilibrée), les Bâtons qui sont utiles pour les tirs de précisions à distance, les Massues qui sont très puissantes au corps-à-corps, ne permettant pas de tirer de loin (difficiles à utiliser dans les airs, on ne les conseillera que pour le mode multijoueur), les Arcs envoyant des flèches dirigées automatiquement, les Canons, qui forment une explosion lorsque les boulets rencontrent un obstacle, les Bras qui sont spécialisés dans le corps-à-corps mais disposant d’une longueur de tir très faible, les Satellites envoyant deux tirs en même temps, les Griffes qui augmentent la vitesse et enfin les Mains qui sont assez polyvalentes.
Tout genre de joueur sera comblé, parce que chaque arme est unique : au-delà des simples caractéristiques de corps-à-corps et de tirs, les armes disposent de bonus ou de malus. Par exemple, une arme peut permettre à son utilisateur d’empoisonner son adversaire ou d’augmenter sa vitesse, tandis qu’elle peut au contraire baisser sa défense. Il s’agit donc d’un compromis que les joueurs tenteront d’exploiter au maximum.
Les armes ne s’acquièrent pas uniquement par des récompenses ; en effet, il est logiquement possible de s’en procurer par l’achat, en déboursant un certain nombre de cœurs. De plus, il est possible de fusionner deux armes de types différents, afin d’en créer une nouvelle ; celle-ci possédera les caractéristiques des deux armes fusionnées, ce qui apporte un vrai plus dans l’obtention d’une arme. Attention tout de même à ne pas prendre de décision trop vite sous peine de fusionner une arme très puissante, pour avoir après coup, une arme moins bonne, qui ne correspond pas à votre style de jeu.
Pour terminer sur ce point, il faut souligner que vous pouvez vous équiper également de « Dons » qui sont simplement des artefacts améliorants vos caractéristiques. Il y en a spécifiques à l’attaque, à la vitesse de déplacement etc. D’ailleurs, certains « Dons » ne sont utilisables uniquement en multijoueur ou en mode solo : bien sûr, il faut s’en servir, parce que s’équiper de « Dons » peut s’avérer décisif principalement lors des combats accrochés.

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Plus on est de fous…

… Plus on rit ! Ou du moins, plus c’est fun. En effet, le jeu dispose d’un multijoueur exhaustif, mis en place par Sakurai (Super Smash Bros. Brawl etc.): en local ou en ligne (par Internet) la concurrence est élevée mais qu’est-ce que c’est bon ! On prend un véritable plaisir à se battre contre des adversaires réels, qui ont une vraie intelligence. Parce que malgré le côté très « bourrin » du Multi (dû évidemment à Sakurai), il ne faut pas négliger le côté stratégie, afin de gagner. Les armes sont un atout énorme, et nul doute qu’un novice ne tiendra pas longtemps face à un joueur expérimenté AVEC une très bonne arme.
Deux modes de jeu s’offrent à vous : Ténèbres VS Lumières et Chacun pour Soi. Le premier consiste à battre l’équipe adverse avec vos coéquipiers : l’une sera l’équipe des Ténèbres l’autre celle des Lumières. Concrètement, afin de battre l’autre équipe, il faudra battre Pit ou Pit maléfique afin de remporter le jeu. Le dernier à être battu se transforme en Pit ou Pit maléfique et c’est parti ! Ce mode de jeu est assez délicat, en réalité, car collaborer avec des personnes inconnues est peu évident, étant donné qu’aucune stratégie ne peut être élaborée (pour le mode en ligne) : privilégiez-le pour le Multi local !
Chacun pour soi est un mode qui parle de lui-même : le but est de battre un maximum d’adversaires en un temps limité. Enfin, presque : quand vous achevez quelqu’un, vous recevez un nombre de points proportionnel à sa force d’arme ; à l’inverse, quand vous perdez, vous lâcher des points en fonction de votre puissance. Il faut donc rentrer dans la bataille mais faire très attention !
Cependant, bien que le multijoueur soit très amusant, par moment, la compréhension du jeu est altérée : la connexion a beau être de très bonne qualité, certains lags viennent un peu gêner votre expérience, notamment au corps à corps. Idem, lorsque vous tirez de loin, vous ne pouvez pas être sûr que vous avez touché l’adversaire, puisque la connexion Internet vous empêche d’être fluide à 100%. De plus, à certains moments c’est le bazar : vous ne comprenez plus rien. Parce que 6 personnes qui se tapent dessus dans un endroit restreint, il est évident que la lecture du jeu est très délicate. Ceci dit, cela n’est pas si problématique dans le sens où il faut relativiser : pour une console portable, la connexion est très correcte, et on prendra un malin plaisir à battre tel ou tel adversaire (d’autant que toutes les nationalités sont représentées !).

Les Plus

+ Des décors chatoyants et divers, appuyés par une très bonne patte graphique
+ Un scénario très vif et ponctué par de nombreux clins d’œil
+ Un humour omniprésent, même dans les passages plus sombres du jeu
+ Un vrai mode multijoueur, de qualité et fun à souhait
+ Des musiques variées et d'excellente facture

Les Moins

Une prise en main difficile dans les phases terrestres
Des cartes AR qui n’apportent rien
Du rififi en Multi

Graphismes 17/20

Colorés et très remplis, les décors sont vraiment très beaux, notamment dans les airs. Les personnages sont bien modélisés même si l’aliasing est par moment un peu trop visible. On regrettera un certain flou de certains passages du jeu, à cause d’un gros nombre d’actions à l’écran.

Jouabilité 15/20

Certainement le point négatif du jeu. Sans être mauvaise, la jouabilité n’est pas immédiate. Il vous faudra, du moins pour les passages au sol, quelques heures afin d’adopter la technique, notamment en Multi. Après ça, ce n’est que du bonheur, mais cela pourrait rebuter un certain nombre de joueurs.

Durée de vie 19/20

Infinie… ou presque. Grâce à un scénario qui vous tiendra facilement 15 heures devant votre console et les parties en multijoueur tout en passant au temps consacré au choix des armes, vous atteignez une durée de vie dantesque. Il faut noter que le jeu est loin d’être lassant, ce qui est un vrai plus !

Bande son 19/20

Un vrai plaisir auditif : les bruitages sont parfaitement réalisés et les doublages sont excellents. La musique quant à elle est certainement le point qui marque le plus : elle est tout bonnement sublime. Accompagnant magistralement les personnages ou les niveaux du jeu, elle bonifie naturellement la qualité du soft. Coups de cœur pour les thèmes des Boss et de Pit maléfique.

Scénario 17/20

: Une vraie bonne histoire, avec de l’héroïsme et de l’humour, beaucoup d’humour. Retrouver des anciennes têtes fera beaucoup d’heureux parmi les fans du premier opus de la série.

Verdict

Kid Icarus: Uprising est donc un excellent jeu : maniant humour, action et fun, il s’agit très certainement d’un des 10 meilleurs jeux de la 3DS ou du moins, un indispensable. Si vous ne l’avez toujours pas dans votre ludothèque, foncez !

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 Poster un commentaire (3)
#1 Mardi 18 Mars 2014 à 00:45:14

Ode au testeur

Cher testeur, je suis bien reconnaissante
ton dur labeur m'ébahi, qui plaisante ?
Oui Kid Icarus est dans ma ludothèque,
mais je n'aime pas les FPS je roussepète !

Si tu es chez moi aujourd'hui, oh oeuvre d'art,
c'est que pour moi la musique à une place à part
Bleu est le ciel,et ... mon coeur aussi
Oh Pit tu es si cute j'en rougi !

Noble auteur, merci pour ton sacrifice
ton temps et ta passion ne sont pas artifices
Je t'envoie donc un doux poutou de l'Amérique
je fermerai les yeux en songeant à Pit maléfique...

Composé par Bluelady

#2 Mardi 18 Mars 2014 à 21:32:26

Tu as drôlement aimé le jeu dis moi 😅

#3 Mardi 18 Mars 2014 à 23:47:08

Un bon test, un bon jeu, un bon staff, un bon site. NLS

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