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The Legend of Zelda : Symphony of the Godesses

Par megamagus, le samedi 8 juin 2013 à 17:51

66 musiciens, 24 choristes, 2h30 de concert, une chef d’orchestre élégante et souriante et une grosse production à l’américaine ; voilà les mots d’ordre de ce concert absolument unique en France et que l’on attendait depuis deux ans. Nous avons assisté à cette représentation et nous vous donnons notre avis dans ce dossier spécial.

I) Un concert légendaire

A) Un début en grande pompe

Le concert commence 15 minutes en avance malgré qu’il y est une file d’attente pour rentrer dans la salle absolument monstrueuse. L’orchestre symphonique s’installe sur les applaudissements d’une salle pleine à craquer. La chef d’orchestre, Eímear Moone, arrive dans un tonnerre d’applaudissement et un standing ovation… la première d’une longue série. Le concert commence après que les musiciens se soient accordé leurs instruments. Le premier thème musical interprété n’est autre que celui joué durant la conférence E3 2011 de Nintendo. Les images défilent au fur et à mesure que la musique est interprétée avec brio. Ce n’est que le début et pourtant la salle est en pleine ébullition. Après de long applaudissements et cris en tout genre, le producteur de la tournée, Jason Micheal Paul arrive sur le bas droit de la scène pour nous souhaiter la bienvenue. Ce dernier est accompagné d’un traducteur qui n’avait pas l’air de trop connaître la série surtout lorsque celui-ci à traduit A Link to the Past par Retour vers le futur… on dira que c’était de l’humour.

B) Des donjons biens accordés contenant beaucoup de surprises

C’est en commençant par A Link to the Past qu’un medley de plusieurs donjons se lance. Les images accompagne les nombreux combats que Link doit surmonter au cœur de cette séquence destiner au vieux de la vieille puisque s’ensuit Link’s Awakenning, The Legend of Zelda : Adventure of Link (Zelda II) et The Legend of Zelda premier du nom tout deux sortie sur Nes. Les boss s’enchaînent les uns après les autres face à un Link ténébreux et remplis de courage comme on a l’habitude de voir. Le mouvement musical se termine par la récolte d’un des trois fragments de la Triforce. Le rythme est agressif sans être stressant, les images collant parfaitement avec la musique qui l’accompagne, un bel hommage à ceux pour qui leur expérience vidéoludique à commencer par ces épisodes dans les 80-90.

C) Les poules des villages Cocorico se vengent

Bien évidemment l’une des séquences les plus culte du jeux vidéo, c’est lorsque les poules du Village Cocorico attaque Link par centaines pour se venger. Les sourires ont largement gagné le visage des spectateurs devant cette scène que tous fans de la série ont vécue. La transition entre les images du jeu et les musiciens en train de jouer –de leurs instruments pas au jeu – était minutieuses et parfaitement bien cadrés. Certainement l’un des plus beaux couchés de soleil qu’un gamer est pu voir.

D) Des chants illuminant les champs d’Hyrule

Un medley principalement centré sur les musiques jouées par Link grâce à son ocarina de l’épisode Ocarina of Time. Cette fois-ci aucune image de jeu diffusé puisque le but principale de ce mouvement étant de nous transmettre l’ambiance présente dans le jeu au moment de jouer ses préludes, chants et sérénades. La sérénade de l’eau le calvaire qu’était le temple, le chant des tempête rappellera le Mont du Périple très périlleux à escalade ou encore le chant du Soleil qui rappellera à tous les magnifiques coucher et lever de soleil sur la plaine d’Hyrule. Les images nous montrent la difficulté qu’on les musiciens à jouer ces mélodies mais une fierté ce dessine dans le regard de leurs yeux.

E) Les violonistes donnent naissances à Hyrule

Si vous avez fait Ocarina of Time vous ne pouvez pas avoir oublié le fameux passage de l’explication sur la création d’Hyrule. Et bien la magnifique qui accompagné cette séquence est encore plus magique. L’ambiance était très bien restituée et le côté mystique de la chose ressortait encore mieux que dans le jeu lui-même. Harpe, violon et chœur était en harmonie parfaite devant les images qui illustre la création d’Hyrule et ce que chaque fée à accomplie pour améliorer le confort sur cette plaine.

F) Pas d’ocarina dans l’orchestre mais la qualité est quand même de mise

Le mouvement commence par le premier combat entre Ganondorf et Link (qui se fait démonter au passage) avec une musique poignante saupoudrait du thème de la Princesse Zelda. Viens ensuite le thème de l’Arbre Mojo que beaucoup de fan attendait et finalement n’ont pas était déçu malgré que ce passage ne durera que quelque seconde. C’est ensuite le thème présent sur l’écran titre du jeu qui le succède avec une reprise faisant monter les larmes de certains tellement la beauté de ce thème est grisante. Quelques images des violonistes surviennent pour donner encore plus de sentiment à ce thème connu de tous. C’est ensuite le thème d’un personnage récurent de la série qui vient, celui de Saria pour ensuite faire une transition magistrale avec le thème de la plaine d’Hyrule qui restera à jamais l’une des musiques les plus épique de la saga. On nous montre alors une succession de PNJ (boss, fées…). Et c’est au moment où les musiciens jouent le thème des Bois Perdu que l’émerveillement atteint son paroxysme car il précède le thème de Sheilk (l’un des plus beaux thèmes de personnage à mes yeux) sur des images qui révèle la toute fin du jeu ainsi que son rebondissement. Le mouvement musical se termine donc par la chute de Ganon après un combat épique qui restera dans les annales. Et une deuxième standing-ovation fait son apparition après 13 minutes de nostalgie grâce à un medley digne de ce nom et que les spectateurs applaudisse avec plaisir avant de faire une pause bien mérité pour l’orchestre et sa chef d’orchestre.

G) The Wind Waker, entre tempête et petite brise

Après l’entracte d’une dizaine de minutes, l’orchestre commence tranquillement la deuxième partie du concert par le thème principale du onzième opus de la série : The Wind Waker. Même la grand maman de Link n’en revenait pas à quel point son thème était grandiose. Le maléfique Ganondorf, lui, était pétrifié sur place lorsqu’il a reçu l’épée de Link sur le front accompagnée d’une note piqué et parfaitement bien synchronisé avec la musique. Accompagné par une réplique officiel de la baguette du Vent tenu par la chef d’orchestre (toujours aussi souriante après 1h de concert) les musiciens vogue eux-mêmes de note en note et cela sans aucun courant d’air. Le mouvement se termine par différente images présente dans le jeu pour finir sur le plan final de ce dernier suivi d’un tonnerre d’applaudissement et d’une troisième standing-ovation.

H) La communion de deux harpes pour un thème… féerique

Vous vous en doutez grâce au titre, cette symphonie ne pouvait pas ellipser le thème de la Fontaine des Fées présent dans la majorité des jeux de la saga. Encore une fois la magie a opéré notamment grâce au « dialogue » entre les deux harpes présente sur scène et à l’accompagnement des chœurs qui ont était applaudit longuement par les spectateurs. Un thème féerique même si on pourrait regretter le manque d’image notamment la Fontaine de Fées présente dans Wind Waker qui était absolument somptueuse. Mais en clair, la réécriture du thème est magistrale.

I) Un clair de lune illuminant Midona

La suite du concert est logique étant donné qu’elle suit l’évolution de la sortie des différents jeux de la série. Twilight Princess s’offre la plus partit du concert avec des reprises dignes de ce nom. Le thème de Midona est rejoué merveilleusement bien par le piccolo qui donne des larmes à certains. Les boss s’illustrent sur un fond de musique épique et de chœur déchaîné alliant graves et aigus. Une partie beaucoup plus sombre fait alors son apparition car elle illustre le châtiment infligé à Ganondorf mais bien sur ce dernier reviens à la vie à l’aide d’une musique épique. Un combat de titan fait alors rage nous dévoilant au passage la fin du jeu que je ne développerais pas ici pour ne pas spoiler. Et c’est après des enchaînements d’accords que la salle se lève pour féliciter les musiciens autant par des cris que par des applaudissements.

J) A Link to the Past s’offre le mouvement musical le plus long

En effet c’est le troisième opus de la série qui s’offre le privilège d’avoir le grand mouvement symphonique du concert alliant mode des ténèbres et mode de lumière. On nous raconte alors l’histoire du jeu mais comme dans tout bon jeu d’aventure un rebondissement inattendu arrive et un combat sans merci se déroule entre un mage noir et Link, esquivant tant bien que mal els attaque de ce dernier. Les chœurs montent de plus en plus vers l’aigu pour ensuite revenir à la normal afin que nous puissions admirer le Dark World, qui contient les donjons et les boss les plus dures de toute la saga selon le puristes. Les chœurs se déchaînent alors de plus en plus jusqu’à la réussite finale et l’obtention de la Triforce, qui ramènera la paix dans le monde et détruira le Dark World à jamais.

K) Une vallée pas si déserte

Le morceau le plus énergique de la soirée c’est bien celui de la Vallée Gerudo. Mouvementé, émouvant et grandiose : trois mots qui définisse parfaitement cette réadaptation d’une musique très prisé par les fans et l’une des plus apprécié d’Ocarina of Time. La nostalgie opère comme pour les autres titres mais une émotion toute particulière est présente dans la salle surtout au moment où tout ce calme puis reprend de pleine bille le thème pour finir sur un final aussi gigantesque que la vallée elle-même.

L) Ce medley était-il prévu au programme ?

C’est en effet la question que l’on pourrait se poser au vue de l’étonnement de tous les musiciens présent sur la scène ainsi que du chef d’orchestre (ou peut-être était-ce due au faite que les gens c’était encore lever en applaudissant). En tout cas, ce qui est sûre c’est que même si les musiciens n’avaient pas l’air au courant, la qualité du mouvement était tout de même remarquable. Et deuxième point qui pourrait nous faire penser qu’il n’était pas prévu au programme : le manque d’image du jeu à l’écran. En effet, la vidéo présenter sur la toile ne présenter que les instruments en train de jouer en direct sur scène. Mais malgré le manque d’image, la frénésie du public était là surtout après que celui-ci ce soit encore lever après que la toute dernière note ne soit jouer. Un public qui se lève à chaque fin de morceau était certainement la plus grande récompense qu’il pouvait recevoir. Au faite, il s'agissait de Link's Awakenning.

M) Les musiciens dévoilent enfin leurs masques

C’est la grosse surprise de la soirée après un morceau de Link’s Awakennig inédit, voici le mouvement symphonique de Majora’s Mask en avant-première. En effet, les deux morceaux précédents ne devaient être joués que lors de la 2e tournée du concert soit le 6 juin dernier à Seatle. La salle est en ébullition mais ferme rapidement son claper pour admirer l’énorme surprise qui les attends. Sous un air d’apocalypse les instruments se déchaînent de plus en plus jusqu’à atteindre la fameuse scène de la fin du monde en 3 temps. L’ambiance pré fin du monde est restituée à la perfection tout en donnant de la douceur à certains moments. Les images nous rappellent à quel point le temps à passer depuis cet épisode et qu’une re-masterisation serait le bienvenu surtout quand on voit que le public scander le nom du jeu depuis le début du concert. Et au vue du succès d’Ocarina of Time 3D, Nintendo devrait se pencher sérieusement sur l’un des titres préférer des fans de la série pour une refonte totale sur 3DS ou encore mieux, sur Wii U.

II) Conclusion

En bref, le concert c’est terminer par un énorme standing ovation (la 6e) de la part du public pendant que le générique de fin défiler avec le nom de toutes les personnes qui ont participé à la création de la symphonie et notamment un certain Shigeru Miyamoto, Koji Kondo ou encore Eíji Aonuma. La chef d’orchestre n’en pouvait plus de sourire (surement une crampe), non sans rire il est très rare de trouver une chef d’orchestre aussi souriante que celle présente sur scène et cela fait vraiment plaisir à voir. Le public était conquis et tout le monde ressort de la salle émerveiller et à la fois frustrer car on aurait aimé que ce concert ne s’arrête jamais. Tout étais absolument parfait : les images coïncidé parfaitement avec la musique diffusé, les musiques était des plus somptueuses, le public était en grande-forme tout en respectant le travail des autres… vraiment ce concert est la définition même du mot « parfait » et encore ce mot n’est pas assez fort. Certes le prix de la place à probablement fait changer d’avis quelques personne (entre 80 et 110 euros) mais je peux vous assurer que ça valait le coup à 100 %. Nintendo of America a fait un travail monstrueux que l’on espère retrouver dans les jeux à venir car à en sortant de ce spectacle on se rend compte à quel point la musique est extrêmement important dans la série The Legend of Zelda. Les personnes présentes dans la salle se souviendront pendant longtemps de ce 25 mai 2013 tout à fait unique en son genre. Mais au vu du succès de cette symphonie de la déesse, il est fort probable qu’un deuxième concert débarque en France l’année prochaine. Un triomphe !

 Poster un commentaire (1)
#1 Samedi 8 Juin 2013 à 18:32:55

Bien complet 😉 j' aurai aimer y assister a la la 😧 😄

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